Depuis la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, les relations semblent s'être détériorées entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal. Les deux hommes politiques ne seraient d'ailleurs plus sur la même longueur depuis le premier tour des élections législatives.
Depuis la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, les relations semblent s'être détériorées entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal. Les deux hommes politiques ne seraient d'ailleurs plus sur la même longueur depuis le premier tour des élections législatives.
Un coup de tonnerre. Le 9 juin 2024 au soir, après la large victoire du Rassemblement national lors des élections européennes, Emmanuel Macron avait pris la décision de dissoudre l'Assemblée nationale. Conséquences : des élections législatives anticipées ont été décidées et le premier tour s'est déroulé dimanche 30 juin.
Seulement, durant les semaines qui se sont écoulées entre les deux élections, le rythme a été plus que soutenu pour Gabriel Attal. "Chaque matin depuis l’annonce de la dissolution, il part pour un marathon… au rythme d’un sprint. Je ne sais pas comment il tient, si ce n’est par instinct de survie", a confié un habitué de Matignon dans les colonnes du Parisien.
Un proche des deux hommes politiques : "C’est devenu très compliqué, la faute à la dissolution"
Alors qu'il semblait pouvoir compter sur le soutien du chef de l'Etat, sa prise de parole à l'issue du premier tour des législatives d'appeler les électeurs à ne pas donner une voix au Rassemblement national, a à appeler "au désistement des candidats de la majorité présidentielle dont le maintien en troisième position aurait fait élire un député RN" a fait mouche.
La raison ? Emmanuel Macron semblait préférer la stratégie du "ni RN, ni NFP". Selon un proche des deux hommes politiques les relations seraient tendues entre eux. "C’est devenu très compliqué, la faute à la dissolution", a-t-il fait savoir. D'ailleurs, il n'aurait pas caché sa frustration face aux candidats encore en lice, lundi 1er juillet.
Gabriel Attal : "On se relève de l’échec, pas du déshonneur"
" Je le dis ici, cette dissolution, personne ne l’a choisie. Mais je refuse qu’on la subisse", a-t-il lancé, avant de résumer le fond de sa pensée : "On se relève de l’échec, pas du déshonneur". Ainsi, le Premier ministre a décidé de prendre ses responsabilités devant l'histoire.
Selon certains spécialistes de la politique, Gabriel Attal estimerait que les membres du parti Renaissance pourraient un jour se souvenir de ses prises de décision face à la montée en puissance du Rassemblement national. Il ne souhaite surtout pas laisser son bureau à Matignon à Jordan Bardella.